Les Lettres françaises
créees sous l'initiative de Jacques Decour et Jean Paulhan
publiées clandestinement sous l'occupation
Les Lettres Françaises clandestines
Réimpression s.d. (1946) en fac-similé de la collection complète Les Lettres françaises, des numéros parus dans la clandestinité,
augmentée du sommaire du numéro préparé par Jacques Decour et qui fut détruit, d'un portrait de ce dernier par Bernard Milleret et
du fac-similé du numéro spécial d'août 1944.
L'ensemble est placé sous chemise rigide au dos titré en doré et emboitage de l'éditeur.
On note : une coupure le long d'une bordure de l'emboitage, sinon les feuillets, chemises et documents qu'il contient sont en Parfait Etat.
Tirage unique limité à 1200 exemplaires numérotés + 150 en H.C.
l'exemplaire présenté porte le n°83.
un portrait de Jacques Decour par Bernard Milleret
203 feuillets sous chemise numérotée N°83
Professeur d’allemand à Paris, Daniel Decourdemanche avait pris le nom de plume de Jacques Decour. C’est sous ce pseudonyme qu’il est connu comme résistant, fusillé par les occupants, au mont Valérien, le 30 mai 1942.
Avec Jean Paulhan et Jacques Debû-Bridel, il conçut un journal clandestin, Les Lettres françaises.
De septembre 1942 à août 1944. Chaque numéro est présenté sous une chemise imprimée avec le sommaire et le nom des Auteurs.
203 feuillets sous chemise numérotée (N°83).
Format en mm sous l'emboitage: 326 x 222.
Format en mm des documents: 310 x 215.
Sans mention d'Editeur, Paris, sans date, circa 1946.
Jacques Decour a laissé une bouleversante lettre d'adieu :
«Je me considère un peu comme une feuille qui tombe de l'arbre pour faire du terreau. La qualité du terreau dépendra de celle des feuilles.
Je veux parler de la jeunesse française».
«Les Lettres Françaises», journal clandestin du Front national des écrivains
le vrai point de départ de la Résistance intellectuelle
Decour fut arrété le 19 février 1942 par la police française, livré à la Gestapo et fusillé le 30 mai 1942.
Huit jours avant lui a été executé Georges Politzer, le philosophe qui participait avec lui et le physicien Jacques Solomon, dès 1940, à la rédaction de «L'Université libre»,
de «L'École laïque», de «La Pensée libre» un an plus tard.
Ce mouvement publia un grand nombre de journaux et de feuilles clandestines
les lettres françaises Clandestines
Réimpression en fac-similé de la collection compléte des Lettres françaises
